L’éclairage des lieux de travail doit être une préoccupation des préventeurs lors de l’analyse d’une situation de travail. L’éclairage ne saurait se résumer à des valeurs d’éclairement, mais doit également protéger contre le risque d’éblouissement, il doit éviter la fatigue. Éclairer est un acte complexe, un compromis entre différentes approches, différentes sources de lumière et différents luminaires. C’est un choix économique, ergonomique et écologique, mais également social et esthétique. Ces fonctions multiples de l’éclairage sont bien souvent concomitantes et procèdent d’un luminaire ou d’un geste unique. Pourtant, la fonction principale produite par l’éclairage général est de produire suffisamment deux lumières pour permettre à l’observateur d’accomplir ses tâches visuelles de manière appropriée. De cette base, se déploient différents types d’éclairage qui permettent de ciseler la lumière : éclairage d’ambiance, d’appoint ou d’accentuation. Ce jeu entre les objets à éclairer et les projections de lumière peut être complété subtilement par l’éclairage naturel, ressource gratuite et puissante dont les modulations peuvent dynamiser l’ambiance d’une pièce.
Enfin, les possibilités de variation entre l’éclairage direct et indirect ou directif et diffus permettent non seulement d’éviter l’éblouissement, mais également de produire subtilement des ambiances plus dynamisantes et moins monotones. Une source lumineuse émet de l’énergie sous forme d’un rayonnement électromagnétique.
Une partie seulement du rayonnement émis est visible par l’œil. Seules sont visibles les radiations comprises entre le violet et le rouge (c’est-à-dire entre 780 et 380 nm) (Rappel : 1 nanomètre = 10-9 m). Les radiations de longueur d’onde < 380 nm caractérisent les ultra-violets ; celles >780nm, les infrarouges.