Éclairage naturel : le meilleur du point de vue physiologique. Inconvénient : grande instabilité. Éclairage latéral (prise de jour en façade) : le niveau d’éclairement n’est pas constant, il diminue au fur et à mesure que l’on s’éloigne de la fenêtre. On peut diminuer la lumière en disposant des voilages ou en employant des stores vénitiens (permet un réglage simple du degré d’intensité de la lumière et de la diffuser dans toutes les directions). Un bon éclairage naturel exige des surfaces vitrées importantes, ce qui a pour contrepartie d’apporter une importante énergie calorique due au rayonnement solaire. Éclairage zénithal (prise de jour en toiture) : permet d’obtenir des éclairements relativement uniformes.
Éclairage artificiel :
– Lampes à incandescence.
– Fluorescentes : avantages : plus économique (consomment 3 ou 4 fois moins), durée de vie de 3000 à 7000 heures, contre 1000 heures, meilleur confort visuel, dégagement de chaleur moindre. Inconvénients : effets stroboscopiques (risque lors de l’éclairement d’une machine tournante) ; le montage 2 par 2 en opposition de phase supprime ce phénomène ; émission d’U.V. (ne pas placer les tubes à moins d’1 mètre du visage).
– Lampes à décharge. L’utilisation sans précautions des lampes tungstène halogènes est susceptible d’entraîner des risques de tumeurs de la peau et de lésions oculaires. Ce type d’appareil doit donc obligatoirement être utilisé muni d’un verre de protection et en éclairage indirect.
– Sources LEDS.
Les LED sont des systèmes d’éclairage beaucoup moins consommateurs d’énergie que d’autres types d’éclairage et ont des durées de vie beaucoup plus longues. Toutefois, ces nouveaux éclairages peuvent conduire à des « intensités de lumière » jusqu’à 1 000 fois plus élevées que les éclairages classiques, générant ainsi un risque d’éblouissement. Leur éclairage très directif, ainsi que la qualité de la lumière émise, peuvent par ailleurs être source d’inconfort visuel.
Être exposé de manière répétée, sur le long terme et à de très courtes distances (les essais en laboratoire ont été réalisés à 20cm) du faisceau lumineux de LED à forte composante bleue, pourrait augmenter le risque de cataracte et de lésions sur la rétine. C’est principalement pour cette raison qu’il faut privilégier les systèmes d’éclairage à LED blanc chaud à faible « intensité lumineuse » et évite une vision directe du faisceau initiale.